Trouble

Publié le par Chez libouli

 

Pour mon premier partenariat avec News Book (dans mes liens), j'ai reçu "Trouble" de Uri Helene.

 

"Un roman aussi passionnant que dérangeant"

peut-on lire en quatrième de couverture avec :

 

 

À sa mort, Karsten Wiig ne compte presque plus de proches dans son entourage : six personnes seulement assistent à ses obsèques. Curieusement, parmi elles, se tient le célèbre magistrat Edvard Frisbakke, réputé pour son sens infaillible de la justice. Lui qui a toujours été si sûr de son jugement, de son sens aigu de la justice, a fait basculer la vie du défunt, vingt ans plus tôt.

Bien des années auparavant, Karsten vit avec Marianne. Mariés, deux enfants, ils s'aiment malgré les difficultés du quotidien, jusqu'à ce que Marianne découvre que Karsten l'a trompée. Tout vole alors en éclats, la confiance est brisée, à tel point que Marianne ne sait plus vraiment qui est son mari...

 

 


Mon grain de sel :

 

Je dois dire que je n'aurai pas acheté d'emblée ce livre, non que le sujet ne soit pas intéressant -bien au contraire- mais je pouvais craindre un pathos ou un truc de ce genre. Il porte bien son nom, car troublé on en sort et trouble on ressent, même longtemps après la lecture. Ce qui me fait dire que ça marche. L'auteur a réussi à me faire détester ce type (à la lecture du premier extrait que je vous ai mis après, vous comprendrez vite pourquoi) mais ...le doute....le doute que les gens ressentent envers lui, mais aussi le doute de "et si il n'y avait rien" car, enfin, il ne suffit pas d'être pas un type pas terrible pour être un véritable salaud. N'empêche, le doute persiste jusqu'au bout et même encore après (voir le second extrait). Un livre qui provoque des questionnements et des réflexion,s qui nous vont réfléchit sur le regard que l'on porte aux apparences...c'est déjà pas si mal.

 

Merci à News Book et à Julia des éditions Lattès.

 

 

Mais si Marianne choisissait de sauver leur couple, il devrait mettre un terme à sa relation avec Barbara. C'était possible. Les femmes étaient remplaçables, mais il ne pouvait pas vivre sans les enfants.

 

et encore

 

Il regardait, encore et encore, et se sentait presque amoureux. Non, pas presque. Il était amoureux. C'était la même chaleur dans le ventre, le même fourmillement (le mot qu'on emploie le plus souvent pour décrire les réactions physiques de quelqu'un qui est amoureux), le même besoin de la regarder, la même gêne maladroite quand elle le regardait, le même désir puissant d'être près d'elle, d'écouter e qu'elle disait, ou juste sa voix. Et la regarder. Il n'arrivait plus à détacher son regard de ce visage. oui, il était amoureux. Il y avait malgré tout une grosse différence, bien entendu : il ne la désirait pas, il n'y avait rien de sexuel dans ce qu'il ressentait. Il n'était pas attiré par son corps. Il eut besoin de la préciser, de se le préciser à lui, tandis qu'il la dévorait des yeux. Il eut besoin d'éliminer le mot amoureux. Il sentait qu'il l'était, il pouvait en sourire, mais il n'osait pas employer ce mot-là pour décrire ses sentiments à l'égard de sa fille.

 

 

 

 

 

D'autres avis et discussions sur :

 

http://www.norvege.no/News_and_events/literature/Trouble-de-Helene-Uri/

http://www.actualitte.com/dossiers/1576-trouble-helene-uri-jc-lattes.htm

http://deslivresetmoi.over-blog.fr/article-trouble-de-helene-uri-80030484.html

Publié dans Livres

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H
<br /> <br /> Ah, ce doute ! On a été marqué par la même chose ! <br /> <br /> <br /> <br />
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